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S’il n’était pas forcément évident de rester chez soi, pantoufles aux pieds all day long (mais si, souvenez-vous) pendant le pic de la pandémie, il semblerait qu’il ne soit pas évident non plus d’en ressortir totalement, quelques années plus tard.
En témoignent ces chiffres de la Fondation Jean Jaurès et de l’Ifop : 45 % des personnes interrogées ont moins envie de sortir de chez elles qu’auparavant et un Français sur trois déclare être moins motivé qu’avant. Un aspect qui s’exprime tout particulièrement à travers… Notre style vestimentaire et les tendances-mode du moment, que nous décidions de mettre le pied dehors ou non.
nous déambulons dans la rue, dans les espaces publics ou encore au travail, désireux d’emporter ce cocooning, auquel nous nous sommes finalement plus qu’habitués, partout avec nous. A moins qu’il ce soit agi d’un acte militant et délibéré, vous n’avez pas pu passer à côté de ce look “la flemme de sortir”. Mules-sabots Birkenstock, polémiques mais devenues incontournables Crocs, sulfureuses mais plébiscitées tongs Havaianas, pantalon de pyjama devenu pantalon d’extérieur (ou bien l’inverse. Impossible, désormais, de vraiment savoir) ou simple hoodie gris chiné : vous avez forcément croisé ou possédez l’un de ces incontournables fancy-douillet du moment.
Plus qu’un besoin de confort ou une indécision vestimentaire entre l’intérieur et l’extérieur, c’est un besoin plus profond qui s’exprime : celui de davantage de flexibilité. Une flexibilité à laquelle nous avons goûté et dont nous n’avons plus tellement envie de nous séparer. En témoignent les bras de fer entre entreprises et salariés quant à la fin (ou du moins l’encadrement plus strict et limité) du télétravail. Une flexibilité, toujours, qui traduit également la remise en question du modèle dominant que nous connaissions jusqu’à présent : celui d’un travail unique dans un lieu unique, quitte à faire passer sa santé mentale, son bien être ou tout simplement sa vie privée au second plan.
L’envie et le besoin de modes de vies modulables et multiples sont de plus en plus perceptibles, de Beyoncé qui lançait un appel au Big Quitting en 2022 (facile à dire quand on est Beyoncé, certes) , en passant par les deux millions de membres du subreddit Antiwork qui milite pour une abolition le travail, ou encore les 523 107 démissions dont 469 610 de CDI en France au premier trimestre 2022 (ces quinze dernières années, le record remontait à 2008 avec 509 694 démissions), ou les 47% des actifs en reconversion ou ayant l’intention de le faire (majoritairement pour être davantage en accord avec leurs valeurs et leurs passions).*
Ces modes de vie aux facettes multiples et interconnectées qui se font de plus en plus présents dessinent déjà les contours d'une opportunité de renouveau créatif intéressant pour les marques, quel que soit le secteur dans lequel elles interviennent. L'opportunité d'innover et de créer pour s'insérer au mieux dans ces nouveaux quotidiens, de réfléchir à des solutions, objets et expériences hybrides, "mutlifonction", qui puissent nous suivre partout et dans toutes nos vies.